Une merveilleuse histoire

du temps

 

Date de sortie : 21 janvier 2015
Réalisateur : James Marsh
Acteurs : Eddie Redmayne, Felicity Jones, Tom Prior...

Durée : 2h03
Nationalité : Britannique
Note : 8.5/10





 

 

​Synopsis

 1963, en Angleterre, Stephen, brillant étudiant en Cosmologie à l'Université de Cambridge, entend bien donner une réponse simple et efficace au mystère de la création de l'univers. De nouveaux horizons s'ouvrent quand il tombe amoureux d'une étudiante en art, Jane Wilde. Mais le jeune homme, alors dans la fleur de l'âge, se heurte à un diagnostic implacable : une dystrophie neuromusculaire plus connue sous le nom de maladie de Charcot va s'attaquer à ses membres, sa motricité, et son élocution, et finira par le tuer en l'espace de deux ans. Grâce à l'amour indéfectible, le courage et la résolution de Jane, qu'il épouse contre toute attente, ils entament tous les deux un nouveau combat afin de repousser l'inéluctable. Jane l'encourage à terminer son doctorat, et alors qu'ils commencent une vie de famille, Stephen, doctorat en poche va s'attaquer aux recherches sur ce qu'il a de plus précieux : le temps. 
Alors que son corps se dégrade, son cerveau fait reculer les frontières les plus éloignées de la physique. Ensemble, ils vont révolutionner le monde de la médecine et de la science, pour aller au-delà de ce qu'ils auraient pu imaginer : le vingt et unième siècle.

Source Allo Ciné



 

 

​

 

​

​

 

​



​





​



Critique

   

Une merveilleuse histoire du temps », du nom de « Une brève histoire du temps » le livre de Stephen Hawking. Le film lui s'intéresse plus à la vie de Stephen Hawking qu'à ses théories, en s'intéressant principalement à la période de 1963, la découverte de sa maladie alors qu'il étudie à l'université de Cambridge et qu'il vient de rencontrer l'amour, jusqu'à la publication de son livre en 1988. 

On y voit donc la rencontre entre Stephen Hawking, physicien brillant mais plutôt fainéant, et Jane Wilde, étudiante en littérature et anglicane de conviction, avant que la maladie de Stephen n'apparaisse. On voit alors Jane s'occuper de son mari et de leurs enfants, tiraillée entre son rôle d'épouse dévouée et sa volonté de femme émancipée, voulant continuer ses études mais obligée de les mettre en attente pour ses enfants et Stephen qui refuse que quelqu'un d'autre s'occupe de lui (tout du moins au début). Le film est en fait l'adaptation du livre de Jane, « Travelling to Infinity: My Life with Stephen », écrit en 2008 où elle raconte justement cette histoire, sa relation avec Stephen, ce qui explique que soit ici plus mise en valeur la romance, l'aspect romantique, plutôt que l'aspect scientifique qui aurait pu noyer le spectateur, bien que quelques unes des théories de Stephen soient évoquées mais toujours de manière très simple, très didactique. L'histoire est donc très émouvante, on est ému en voyant l'amour de Jane pourtant très fort être mis à rude épreuve et lentement vaincu par la maladie. On est ému en voyant un homme à l'intelligence hors du commun être prisonnier de son propre corps et ce en conservant toutes ses facultés intellectuelles, son esprit vif, son humour, et qui n'est plus libre de ses mouvements, qui ne peut plus communiquer avec les autres. Cette émotion est d'autant plus forte grâce à l'excellente prestation d'Eddie Redmayne qui joue Hawking d'une façon exceptionnelle et évidemment d'un jeu très physique, très gestuel (Il reçut l'Oscar du meilleur acteur pour sa prestation). Face à lui Felicity Jones est tout aussi excellente dans le rôle de Jane.

Une histoire émouvante, qui montre le génie et la volonté de vivre d'un homme que son corps empêche de vivre comme les autres et de communiquer, mais qui montre surtout la volonté d'aimer de deux êtres malgré la maladie, la chronique d'un amour hors du commun et exceptionnel, et un film à la morale très optimiste, « tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir », un modèle à prendre sur Hawking.