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Transformers : l'âge de l'extinction


Date de sortie : 16 juillet 2014
Réalisateur : Michael Bay
Acteurs : Mark Wahlberg, Stanley Tucci, Kelsey Grammer,...

Durée : 2h46
Nationalité : Américaine et chinoise
Note : 7.5/10

 

Synopsis

  Quatre ans après les événements mouvementés de "Transformers : La Face cachée de la Lune", un groupe de puissants scientifiques cherche à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie. 
Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…

Source AlloCiné

 

 


Critique

   

Et nous voilà repartis pour un quatrième volet de « Transformers » après un troisième film qui était de trop. Alors ici on refait tout à neuf. On a un nouveau casting pour une nouvelle histoire, qui fait tout de même suite aux évènements de « Transformers 3 », avec de nombreuses références à la destruction de Chicago. Et pour nouvel héros, on a Mark Wahlberg dans le rôle d’un bon vieux père de famille texan et veuf qui bricole dans une espèce de grange pour que sa fille (Nicola Pletz) fasse des études et à qui il interdit d’avoir un petit ami, même si évidemment (!) il s’avère qu’elle en a quand même un (Jack Reynor). Le casting est convaincant, là-dessus rien à dire. Le problème vient surtout, même si on est plutôt habitué avec Michael Bay, que tout cela est un brin caricatural, schéma classique très américain et déjà vu : une fille canon, qui a un père un minimum loser sur les bords, et qui sort avec un mec tout aussi canon un peu bad boy et des dialogues du type « Ta mère aurait été fière de toi ». On est quand même dans l’ensemble sur quelque chose de plus sérieux et plus adulte que dans les précédents films, et donc tout de même agréable à regarder. Si on ne reste pas bloqué là-dessus, on se laisse prendre par l’histoire une fois que l’action commence.

 

Une action qui tombe malheureusement comme d’habitude dans la surenchère. Bien que parfaitement filmée, l’action est tellement en grande quantité et surchargée, on en prend plein les yeux et plein les oreilles, qu’on finit par s’en lasser, par s’en désintéresser et par décrocher par moments. On retombe dans les mêmes défauts que dans le troisième film, toujours plus de robots, toujours plus de destruction, toujours trop. Dans la catégorie des défauts fréquents de Bay, on retrouve aussi l’humour, toujours un peu ridicule et absurde, même si un peu plus drôle, peut-être aussi parce que moins présent, que dans les autres films.

 

Mais il ne faut pas non plus tout jeter dans ce film, car grâce à la maitrise de Michael Bay, il est techniquement impressionnant. Bay se surpasse ici. Les scènes d’action, bien que très chargées, restent tout de même claires, fluides, parfaitement cadrées, avec des ralentis idéalement placés et même une 3D plutôt bien travaillée, sans parler des effets spéciaux toujours aussi  réussis. Pour les moments plus intimistes, Bay joue aussi sur la lumière parfois crépusculaire (encore un élément classique des films dans le Sud des Etats-Unis), s’amuse à utiliser quelques fois la technique dite de lens flare et y a inclus une musique plutôt discrète mais plaisante. Alors le film ne révolutionne peut-être pas le genre de la SF, ni même la saga « Transformers », et il peut encore mieux faire scénaristiquement mais il s’avère néanmoins techniquement parfait et même divertissant.

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