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The amazing Spider Man,

le destin d'un héros


Date de sortie : 30 avril 2014

Réalisé par : Marc Webb

Acteurs : Aandrew Garfield, Emma Stone, Jamie Foxx

Durée : 2h21

Nationalité : Américaine 

Note : 9/10







Synopsis

   Ce n’est un secret pour personne que le combat le plus rude de Spider-Man est celui qu’il mène contre lui-même en tentant de concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les lourdes responsabilités de Spider-Man. Mais Peter Parker va se rendre compte qu’il fait face à un conflit de bien plus grande ampleur. Être Spider-Man, quoi de plus grisant ? Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros, bondissant d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : il est le seul à pouvoir protéger ses concitoyens new-yorkais des abominables méchants qui menacent la ville.  Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui.  Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp.

Source Allo Ciné





 























Critique

   

« The amazing Spiderman, le destin d’un héros » est la suite, comme son nom l’indique, de « The amazing Spiderman », sorti en 2012 et également réalisé par Marc Webb. Ce volet-ci est encore plus spectaculaire que le premier. On a droit à une multitude de scènes d’action très réussies, très bien faites par images de synthèse, jouant sur les ralentis et même sur le relief avec la 3D, et de plus appuyées par une bande-son démente orchestrés par Hans Zimmer et parfaite pour ces scènes. Les scènes de voltige entre les buildings ou entre les voitures sont également très convaincantes, donnant presque le vertige. Bien sûr, le déluge en fait un peu trop parfois, abusant de pyrotechnie, destruction et effets spéciaux en tous genres, même si ces scènes restent au service de l’histoire et servent à nous montrer l’évolution du personnage depuis le premier film et aussi pendant ce film-ci.

 

Le film nous présente ainsi un Spiderman qui cherche à protéger ceux qu’il aime (Gwen Stacy tout particulièrement), au prix parfois de son bonheur personnel, et donc un Peter plein de tourments dans sa vie personnelle, tourments amoureux car déchiré entre ses sentiments et sa promesse envers le père de Gwen, tourments en amitié avec le retour de son ami d’enfance Harry Osborn, mais aussi tourmenté par son passé, toujours en quête de réponses sur la mort de ses parents.

 

En plus de tout cela, Spidey se voit contraint d’affronter plusieurs ennemis à la fois. Des ennemis dans l’ensemble malheureusement assez ratés. Mis à part Electro, tout puissant et destructeur, on a droit à une version du bouffon vert assez ridicule, et un Rhino complètement caricatural. Des méchants qui ont de plus des motivations sans grande originalité et répétitives, se limitant surtout à vouloir  détruire Spiderman, car étant remplis de haine, de rancœur, de jalousie, de vengeance et concentrant tout cela sur ce pauvre Spidey. Pour sa part le personnage d’Electro est un peu plus étoffé, personnage en quête d’attention et de reconnaissance. Ces méchants étant tout de mêmes interprétés par de très bons acteurs, Jamie Foxx en Max Dillon/Electro, Dane de Haan en Harry Osborn/Bouffon Vert, Paul Giamatti en Rhino, et le reste du casting étant tout aussi excellent, avec un Andrew Garfield en Spiderman et une Emma Stone en Gwen Stacy toujours aussi complices.

 

Le film s’avère en tout cas être un excellent divertissement, rythmé, avec toujours autant d’humour hilarant. On apprécie de suivre ces personnages, leurs relations qui évoluent (relation très intéressante entre Peter et sa tante dans ce volet), avec un Spiderman qui garde le sourire presque en toutes circonstances, et également tout un univers qui se développe, notamment autour d’Oscorp qui occupe une place importante dans ce volet (encore parfois au risque d’en faire un peu trop). Drôle et tonitruant.

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