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Les gardiens de la galaxie


Date de sortie : 13 août 2014 
Réalisateur : James Gunn 
Acteurs : Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista,...

Durée : 2h01
Nationalité : Américaine et britannique
Note : 8,5/10

 

Synopsis

  Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être …

Source AlloCiné

 

 


Critique

   

Le nouveau film des studios Marvel est un petit peu différent des autres, principalement pour l’univers qu’il crée. Ici est créé un véritable univers de science-fiction, avec différents vaisseaux spatiaux, un certain nombre de planètes ou de colonies interstellaires, et également un grand nombre d’individus de toute espèce, humanoïdes ou pas d’ailleurs, dont on a cinq exemples rien que dans notre chère équipe des Gardiens de la galaxie. En fait avec tout cela, le film se rapproche de l’univers de « Thor », mais en créant un univers encore plus vaste que dans les deux films consacrés au dieu du tonnerre. On peut d’ailleurs encore voir dans ce film la volonté de Marvel de créer un Shared Universe, puisqu’on y voit de nombreuses références à des éléments déjà connus : on y aperçoit Thanos, déjà aperçu à la fin du générique d’ « Avengers », on y voit aussi le Collectionneur, déjà vu à la fin du générique de « Thor : le monde des ténèbres » et même un elfe noir, vu dans ce même film. Mais malgré tout cela, l’histoire indépendante parait cohérente, même si on ne trouverait pas si illogique que cela de voir débarquer un Asgardien, voire le plus célèbre d’entre eux, là où, après « Avengers »,  les autres volets indépendants des super-héros de cette super-équipe paraissaient un peu incohérents : pourquoi par exemple le SHIELD n’est pas intervenu lors de toutes les mésaventures de Tony Stark (ruiné, presque tué, etc) dans « Iron Man 3 », et réciproquement dans « Captain America 2 ». Ici l’histoire reste cohérente, même si évidemment, comme déjà dit, un cross-over serait tout à fait imaginable entre les deux équipes (peut-être même prévu pour « Avengers 3 » (?)).

 

Et enfin un autre aspect important de ce film et différent des autres films : la musique, introduite par un lecteur cassette que porte toujours sur lui le personnage de Peter Quill/Starlord, musique très rythmée et aux accents très 70’s.

 

Il y a également quelques points communs entre ce film et les autres. Tout d’abord, l’humour, marque de fabrique de Tony Stark/Iron Man par exemple. Ici beaucoup d’humour également, un humour bienvenu, décapant, avec un héros ne se prenant pas vraiment au sérieux, plaisantant, voire dansant, en plein milieu d’une scène de bataille. Comme dans les autres, l’histoire est plutôt intéressante, parlant de héros qui apprennent à se connaitre en faisant preuve de courage et d’esprit  d’équipe afin d’accomplir une noble tâche, comme sauver toute une planète par exemple (idem dans « Avengers »).

 

On peut tout de même lui reprocher des personnages aux personnalités un peu simplistes (Groot, Drax) ou alors parfois un peu antipathique ou énervante (Rocket, Gamora), sans parler des méchants aux personnalités toujours aussi caricaturales (leurs intentions se résumant en gros à « Je veux anéantir toute une planète puis prendre le contrôle de la galaxie ») et pas très soignés, avec ici un méchant principal très semblable à Malékith par exemple.

 

Néanmoins il reste un film de super-héros au ton complètement décalé, plutôt divertissant, rythmé, drôle et aux effets spéciaux toujours aussi superbes et qui peut aussi compter sur de bons acteurs (plusieurs présents seulement par la voix).

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