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La Rage au ventre

 

Date de sortie : 22 juillet 2015
Réalisateur : Antoine Fuqua
Acteurs : Jake Gyllenhaal, Rachel McAdams, Forest Whitaker 

Durée : 2h04
Nationalité : Américaine
Note : 8.5/10





 

 


Synopsis

Champion du monde de boxe, Billy Hope mène une existence fastueuse avec sa superbe femme et sa fille qu’il aime plus que tout. Lorsque sa femme est tuée, son monde s’écroule, jusqu’à perdre sa maison et sa fortune. Pire, la garde de sa fille lui est retirée, la justice estimant son comportement incompatible avec son rôle de père. Au plus bas, il trouve une aide précieuse en la personne de Tick Willis, un ancien boxeur avec lequel il reprend l’entrainement. Billy va devoir se battre pour trouver la voie de la rédemption et regagner ainsi la garde de sa fille.

Source Allo Ciné



 

 

 

 






Critique

   

Les films de boxe ne sont pas inconnus du public : Raging Bull, Million Dollar Baby, Fighter. Contrairement à ces deux derniers ici le boxeur est déjà au sommet au début du film et va retomber bien bas, passant de la gloire à la misère en un instant. L’histoire est assez classique, déjà vue, cela pourrait se passer de la même manière avec un personnage qui n’est pas un boxeur. Mais le film s’avère captivant grâce à la mise en scène de Antoine Fuqua, rythmée, inventive dans les scènes de boxe qui n‘ont rien à envier aux autres films. Grâce à l’histoire émouvante de ce père qui doit se battre en dehors du ring pour sa fille qui lui en veut car il se montre irresponsable, qu’il n’est pas à la hauteur même s’il essaye de s’améliorer. Et surtout grâce au talent de Jake Gyllenhaal qui livre une prestation physique et dramatique exceptionnelle dans le rôle de ce héros touchant, à fleur de peau et qui apprend à maitriser sa rage, les seconds rôles n’étant pas en reste avec Forest Whitaker en vieil entraineur fatigué, Rachel McAdams en épouse de Gyllenhaal ou encore 50 Cent jouant son manager.

 

Cette histoire de gloire perdue, d’un père luttant contre les éléments pour l’amour de sa fille, nous tient en haleine jusqu’au bout et nous fait vivre d’intenses émotions grâce aussi à la belle musique de James Horner, bien employée et touchante.

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